J+1: Jour de ma sortie

Tôt ce matin, ou plutôt en pleine nuit je me suis réveillée, AOUILLLLEE !!!

Et oui mon pied n'est plus anesthésié, le bloc a été levé, il est 3h du matin!! J'ai pas eu le temps de mettre quelques doses de morphine, et là je douille! Ouille, ouille. J'ai jamais eu aussi mal de ma vie. Horrible.

Mais après quelques doses de morphine, j'ai réussie à me rendormir, heureusement que j'étais plus que crevée. Je me suis réveillé vers 7h par les infirmières et aide soigante qui sont venues prendre mes constantes.

Ensuite 9h, envie de pipi, mais bassin rempli, il faut le vider ou alors m'aider à faire mon premier lever!! A l'aide! Je sonne.

Pfff, ça fait 30 min que j'ai sonner et personne, à tiens si, oula! V'là la chirurgien, carrement. Avec toute une délégation: infirmière, secrétaire, aide soignante, un étudiant, ou je sais pas. Ils se penchent tous sur mon pied et enlève le pansement. Je n'ai pas trop mal, mais toujours la tête qui tourne, qui tourne!!

Le chirurgien me dit que mon pied est parfait!!! Lol. Et en effet, là sous le pansement il n'y a pas d'oedemes, il n'est pas encore trop gonflé (pas encore) et effectivement l'orteil est plus droit, la bosse moins prononcée. Il est plutôt réussi.

Le chirurgien est content de lui, il me dit que je peux sortir, parfait, les infirmières vont venir refaire le pansement. Ok, j'attends, en même temps elles passeront me faire faire pipi!!

J'attends, j'attends, je sonne, j'attends, et 45 min après le kiné qui vient voir ce qui se passe. "Pipi!!!" Ah oui qu'il me dit, ben votre pansement?? rho mais appelez les infirmières, pansement puis pipi. 5 min après les infirmières: pansement fait à 4 mains et non 3 (une infirmière avec une doigt cassé donc une main qui sert à rien et assistée d'une étudiante), c'est rassurant tiens. Enfin pansement refait, plus léger.

Le kiné me fait chausser ma superbe chaussure, m'asseoir au bord du lit, "chouette, je vais aller faire pipi", et là des nausées!! d'horribles nausées!! L'aide soignante m'ordonne de me rallonger: "15 min de rab au lit madame"!! Olala mon envie de pipi.

15 min après je me relève, RAS. Je fais quelques pas hésitants, ça lance mais m'en fout, j'ai trop envie de pipi. Ah les toilettes, pipi!! Toujours du mal à faire pipi malgré l'envie, depuis cette nuit ça fait ça. Je sais que c'est du à l'anesthésie, je me force, je pousse car j'ai pas envie d'un sondage pour évacuer un globe urinaire. J'ai donner c'est bon. Je réussie.

Je retourne au lit, les infirmières m'ont déperfusé aussi, la morphine est remplacée par l'efferalgan codéiné, un dérivé morphinique. Mais j'ai toujours les yeux qui se ferment tout seul, la tête qui tourne, ça c'est la morphine, si je pouvais l'éviter... Et un peu de nausée, morphine aussi, j'suis sur. Mais j'ai mal, la douleur reviens. Alors je prend le comprimé tour en appelant une aide soignante pour qu'elle demande un anti émétique au infirmière (anti-vomitif). La voilà qui reviens avec du Primpéran et un topalgic si je ne supporte pas la morphine. Mince, j'ai pris l'efferalgan codéiné!!

Et 15 min après, nausées, re nausées!!! Ahh et vomissements! Charmant! Il est 12h30 plus personne pour nettoyer la chambre, super, et l'odeur, j'vous passe les détails.

Sur ce, le chéri qui débarque, il est venu entre midi et deux me sauver de cet enfer. On quitte la chambre en vitesse (enfin si je peux dire vitesse, entre la chaussure de torture et les béquilles). Je fais changer l'efferalgan par du topalgic, plus facile pour pas gerber après chaque comprimé.

Voiture, maison et le chéri retourne au boulot. Je prend le topalgic et dodo!! J'y arrive: presque 1h30! En soirée je douille, je douille...comment va se passer la nuit?? 21h, j'en peux plus je vais me coucher.